Les besoins des étudiants taïwanais en compétences universitaires françaises : constats et éléments de proposition

Hsin-I Lee

Abstract


Selon les sources du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche1, en 2013-2014, la France a accueilli 295 084 étudiants étrangers parmi
lesquels 217 926 (73,8 %) étaient inscrits à l’université (y compris ceux qui s’étaient inscrits
individuellement ou qui suivaient un programme d’échange interuniversitaire). Comme tous
ces étudiants allophones, les étudiants taiwanais arrivent de systèmes d’enseignement
différents, voire dans le cas qui nous préoccupe très éloignés du système français. Pour accéder
au premier cycle universitaire français, dans le cadre de la procédure d’admission préalable, le
règlement exige habituellement des étudiants étrangers d’avoir au minimum le niveau DELF B2.
Cependant nos étudiants taiwanais en programme d’échange universitaire ne sont pas soumis
à cette règlementation. Quelle que soit la situation, de nombreux étudiants auraient besoin
d’une préparation en amont et/ou d’un accompagnement d’intégration afin de mieux
appréhender la complexité de ce qui les attend en France : culture universitaire, savoir-être
étudiant et méthodologie de l’enseignement supérieur. Ce dernier point est également la
partie qui demande le plus de temps et qui est la plus difficile à cerner. C’est pourquoi cette
question retient beaucoup notre attention. Compte tenu des limites de notre travail, les
diverses disciplines ne seront pas approchées en tant que telles dans notre étude, celle-ci
n’abordant cette question de la méthodologie que sous son aspect transversal commun à
toutes les disciplines. Le présent article se situe dans le cadre de l’enseignement du français
langue étrangère sur objectifs spécifiques – FOS en français, ESP en anglais.


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